Lors de sa session plénière du 23 avril, le Conseil Régional Provence-Alpes-Côte d’Azur a voté l’instauration d’un versement mobilité régional de 0.15% s’appliquant sur la masse salariale des employeurs de plus de 11 salariés.

Cela alors même que le Comité des partenaires régional (Copart), organe consultatif de la région avait voté contre le 4 Avril, et que seules 4 régions en France sur 13 ont choisi d’instaurer ce versement mobilité régional.

Malgré la mobilisation d’une grande partie du monde patronal, le nouvel impôt VMR sera appliqué cette année dans notre région (en 2026 pour les autres régions).

La justification donnée par la Région SUD pour la création de cette nouvelle taxe, est de financer le développement du rail et la baisse de 20% du tarif « zou ».

Or, si nous soutenons le développement des transports en commun, cela ne doit pas se faire au détriment de la compétitivité des entreprises.

Nous soutenons des solutions alternatives au VMR, qui puissent, à la fois préserver cette compétitivité et assurer un financement durable et efficace des transports publics, sans alourdir la fiscalité des entreprises.

Le vote de cet impôt de production supplémentaire est d’autant plus choquant qu’il intervient la veille d’une conférence nationale des mobilités baptisée « Ambitions France Transports », qui se tiendra à Marseille le 5 mai prochain, avec pour objectif d’évoquer l’ensemble des sujets liés à la mobilité, et notamment son financement.

Malgré une communication politique qui vise à diviser le monde patronal en prévalant d’un soutien d’une partie du monde économique, et en tendant de séduire les salariés, je sais que vous n’êtes pas dupes : il y a d’un côté les travailleurs et les entrepreneurs et de l’autre ceux qui votent des impôts et des taxes.

Soyez persuadé de ma volonté de continuer à me battre pour défendre l’intérêt collectif, et faire entendre la voix des entrepreneurs, avec le souci permanent de défendre l’intérêt général et de préserver l’attractivité et le développement économique de notre territoire.

Je sais que je peux compter sur vous comme vous pouvez compter sur moi.

Je n’abandonnerai pas ce combat.

Pierre IPPOLITO, président de l’UPE06