Édito de novembre de Franck CANNATA, président de l’UPE06

À force de tout vouloir corriger par l’impôt, la règle, la subvention et la redistribution, conduisant ainsi à la déresponsabilisation de chacun, nous avons engendré une inefficacité systémique, contraire au bien commun : un service public en déclin et un système coûteux et désincitatif au travail et à l’initiative.

 

Certains confondent égalité des chances et égalitarisme, faisant porter l’opprobre sur ceux qui entreprennent et créent de la croissance.

 

Avec pour risques de décourager l’envie d’entreprendre dans notre pays et encourager la fuite ou le découragement des chefs d’entreprise.

 

Sans réformes profondes, le pays continuera inexorablement à s’abaisser.

 

Car il est illusoire de vouloir financer un modèle social, ou le poste des retraites capte à lui seul presque la moitié des dépenses sociales nationales, avec une croissance atone et une quantité de travail insuffisante.

 

La baisse drastique de la dépense publique doit s’accompagner d’un allongement de la durée du travail des seniors et d’une hausse du taux d’emploi des jeunes.

 

Ces choix ne sont pas des options idéologiques : ce sont des nécessités démographiques et économiques.

 

Faute de quoi, notre pays se condamnera à une spirale de déficits, de dette avec pour corollaire un effondrement du niveau de vie et de protection sociale.

 

Nous appelons donc les représentants de la Nation à un sursaut de responsabilité.

 

Plutôt que de céder à la facilité de la fiscalité punitive, faisons le pari de la croissance, de l’innovation et du dialogue social.

 

Redonnons envie d’entreprendre, de former, d’investir.

 

Faisons de la France un pays où la réussite est un moteur, pas une faute.