Édito de décembre de Franck CANNATA, président de l’UPE06

Le mois de décembre s’ouvre dans un contexte lourd, tendu, mais aussi porteur d’un message fort : celui de la mobilisation, de l’unité et de la détermination de la France qui travaille.

 

Il y a quelques jours, malgré le froid, les contraintes de circulation, les difficultés du quotidien, vous étiez plus de 500 rassemblés Place Garibaldi, à Nice. En seulement quelques jours de mobilisation, la réponse a été massive. Exemplaire. À la hauteur des enjeux.

 

Ce rassemblement a donné un visage à cette France trop souvent oubliée : la France qui se lève tôt, entreprend, crée de la valeur, de l’emploi, de la richesse et qui prend des risques. Cette France, c’est vous.

 

Nous avons dit STOP de faire peser toujours plus de charges, de taxes et de contraintes sur les entreprises. STOP au manque de courage politique qui, par populisme et électoralisme, fragilise notre économie et détruit notre tissu entrepreneurial. Car ne nous y trompons pas : taxer les entreprises, c’est taxer les Français. Surtaxer les entreprises, c’est affaiblir le pouvoir d’achat, l’emploi et la compétitivité de notre pays.

 

Les conséquences sont dramatiques. Les défaillances d’entreprise atteindront près de 70 000 d’ici la fin de l’année. Un triste record. La disparition de fleurons industriels comme Brandt en est l’illustration tragique.

 

Depuis la crise sanitaire, nous avons enfin pris conscience de l’urgence de réindustrialiser notre pays et de préserver notre souveraineté économique. L’objectif est juste. Mais il ne pourra être atteint ni par la sur-taxation, ni par l’empilement de normes, ni par l’abandon de projets industriels à la moindre contestation.

 

Si nous voulons redresser notre pays, il y a urgence. Il faut agir. Maintenant.

Que personne ne compte sur la fatigue ou la lassitude des entrepreneurs. Nous ne baisserons jamais les bras.

 

Notre territoire regorge de talents, d’énergie et d’engagement. Vous en êtes la preuve.
Ensemble, unis et solidaires, il est encore temps de faire changer les choses.
Vive l’entreprise. Vive la France qui travaille.